mercredi 28 septembre 2016
lundi 26 septembre 2016
samedi 24 septembre 2016
samedi 10 septembre 2016
suite aux Onomatopées
Chuip de Chui ("je suis" pour ceux qui ne suivent pas) et de p à prononcer pe > [chuipe]
synonyme de ouip, de oui, certes, d'un oui intimidé
EX : Verlaine à Rimbaud :
Verlaine : Je ne suis qu'un diablotin, m'aimes-tu mon ange?
Rimbaud : chuip ! Mi amor ! Of course !
et Verlaine de tirer un coup de pistolet dans le carton > pafff
Pafff : de pa dimintutif de paff
grosse claque ou choc violent
EX : Verlaine tire une coup de pistoille dans le carton de son aimé : "paffff!!!" [voir ci-dessus]
synonyme de ouip, de oui, certes, d'un oui intimidé
EX : Verlaine à Rimbaud :
Verlaine : Je ne suis qu'un diablotin, m'aimes-tu mon ange?
Rimbaud : chuip ! Mi amor ! Of course !
et Verlaine de tirer un coup de pistolet dans le carton > pafff
Pafff : de pa dimintutif de paff
grosse claque ou choc violent
EX : Verlaine tire une coup de pistoille dans le carton de son aimé : "paffff!!!" [voir ci-dessus]
Edwin buger, mon ami musicien ~
https://www.youtube.com/watch?v=nYcTtszXUe4
si ça marche pas allez sur Youtube ou dalily motion je ne sais pas mais faites kek chose pour pas mourir sans l'avoir connu !
si ça marche pas allez sur Youtube ou dalily motion je ne sais pas mais faites kek chose pour pas mourir sans l'avoir connu !
mercredi 7 septembre 2016
ONOMATOPEES
- Arf : (Origine fort douteuse, une occurrence en moins 203 avant Jean-Cristobal De Montola, Palimpseste)
Traduction d’un contentement, d’un étonnement même désabusé, d’une émotion intense, d’un doute jubilatoire ou de rien du tout / Imitation d’un Schnauzer nain, bavant :
Ex :
« - Hum, tu m’amoures plus?
- Arf ! »
- Bah : (vers 1555, 12 mai puis réhabilité en l’an 2001, 12 juin )
Marque d’un intérêt cronopisé donc très nuancé : entre le désappointement, l’indifférence et l’acceptation du renoncement dans une sorte d’étonnement mêlé d’une impassibilité stoïque
Ex :
« Le temps s’en va, le temps s’en va, Madame,
Bah ! Le temps, non, mais nous nous en allons »
Ronsard.
Hum (Du haut françois, 1555)
Equivalent de : oui, certes…
Ex : Marie à Ronsard : « Hum… »
Hum, hum : (voir Hum)
Marque de compréhension insistante en particulier quand l’interlocuteur est un peu sourd :
Ex : Marie à Ronsard : « Hum, hum… ! »
- Hummmm (sans sourire): (voir Hum), Équivalence d’un soupir emphatique souvent hypocrite (stipulant une question tue : il est pas un peu relou, ce type?)
Ex : Ronsard :
« Marie, qui voudrait votre nom retourner
Il trouverait aimer : aimez-moi donc Marie »
Marie : « hummmmmmmm… »
(rq : à ne pas confondre au uhmmmmmm d’origine amérindienne 1776 : jouissance exquise d’ordre esthétique ou soupir d’aise)
- Brrrr : ( de b + r , 1897)
Expression puérile de l’effroi (ou du froid à partir de moins 5°C)
Ex :
« Il y avait là quelque chose de fongeux, quelque chose d’inexprimablement terrible…Je fus saisi de dégoût et d’épouvante….Brrrrr »
- Glouglou ( souvent associé à scrountch, scrountch, Alcofrybas Nasier, les hauts faits et gestes de Sieur Danousier. 1534) Ex : « le grand bonhomme Danousier prenait moult plaisir à glouglouter et commandait que tout allât par écuelles et grandes vinasses, scrountch, ,glouglou. »
- Grumbl, grumbl : (1920) signe d’une émotion intense ou d’un désir inavouable de l’adolescent au sens s’éveillant
Ex : « Je me disais que le femme que je voyais de loin marcher, ouvrir son ombrelle, traverser la rue, était, à l’avis des connaisseurs, la plus grande artiste actuelle dans l’art d’accomplir ces mouvements et d’en faire quelque chose de délicieux. Grumbl, grumbl, je frémissais à chacun de ses saluts, à chacun de ses minces sourires qu’elle m’adressait subrepticement… » . Froust, Le côté des Guermantes sous-titre original : Marcel, jeune fou, va ! »
Ex : « Ce fut comme une apparition….Grumbl, grumbl, Jamais il n’avait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille ni cette finesse des doigts que la lumière traversait » Glaubert, l’éducation sentimentale, hum…
- Grumphh : (XVII ème S, Racine)bougonnement, ronchonnement janséniste pouvant aller jusqu’au cri de fureur :
« Clytemmestre :
Un prêtre, grumpphh, entouré d’une foule cruelle
Portera sur ma fille une main criminelle
Déchirera son sein….
Hermione :
Parle ! Grumphh! De son sort, veux-tu être l’arbitre ?
Pourquoi l’assassiner ? Qua-t-il fait ? A quel titre ?
Bérénice :
Grumphhh, pff, vous m’aimez, hum, vous me soutenez,
Et cependant je pars, et vous me l’ordonnez !
Hippolyte : (en aparté : grumphhh) :
Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur »
- Héhé (Pop, XX ème S)
Jubilation gredine
Ex : Didou (qui se prend pour Jean Gabin) à Madou : t’as de beaux yeux tu sais………héhé
- Hou Hou ou houhou : (Lian 2003, Voir Wimereux et Mourir)
Chuintement soulignant un bon mot
Ex :
« - Je t’emmène à Wimereux, sur mon solex ?
Oui, répondit Lian, exalté, mais est-il châtré ?
La gorgone se retourna vers lui, le visage grave.
Hou hou, chuinta-t-il, en se tenant les côtes »
- Mouarf ( 1958) de mou (Lat.mollis 1130) et de arf (origine douteuse)
Exclamation joyeuse non contrôlée
Ex : Mouarf, que je l’aime , que je l’aime…Tex Avery dans « Autant en emporte le vent »
- Niarf : de Ni ? et de arf : origine douteuse, souvent répété trois fois (au moins) : Rire sardonique.
Ex : 1777 Mémoires secrets parus sous le manteau et Correspondances de Bachaumont à Marmontel
« Marmontelounet ! ta Dame Doublet de Persan ! Elle est à moi, je l’ai eue, je l’ai eue ! Niarf, niarf, niarf“
- Oups : syn, gloups [ Madame Boeufvarie, Glaubert, XIXème S]
Marque d’une erreur outrancière.
Ex : Le Bruit de la carriole l’arracha à l’extase, encore haletante, elle s’écria « Ahhhhh Rodolphe…..Gloups, mon mari ! ».
- Pouff: (1665, Maximes , J.Pierre de la Rochefoucauld)
pouff : avec redoublement du « f » : soupir tendant à souligner le pessimisme d’une pensée.
Ex : « Les vertus se perdent dans l’intérêt comme les fleuves dans la mer, pouff »
- Pouf : marque de la néantisation du langage.
Ex :
blablablablablabla
Pouf…….
- Toc : (de : et toc 1678, Madame de la Brayette)
Exclamation synonyme et de Et Vlan…
Ex : Mr de Nemours à la Princesse :
« Si vous avez vu ce que j’ai osé faire, Madame, ayez la bonté de me laisser croire que vous l’ignorez…et toc ; il se retira après ces paroles, et n’attendit point la réponse »
- Tss, tss ou tssss… : (Alcofrybas Nasier, L’abbaye de Thélème. 1534)
Interjection marquant une vive réprobation
(Syn : rhoooô sur le mode coquin)
Ex :
« Que fera cet ivrogne ici ? Qu’on me le mène en prison : troubler ainsi le service divin ! Tsss….. Le service du vin ?….Monseigneur, rhoooô »
- Waouhhhhh ou Wahouhou (plus rare) : de Wao : ? et Houhou : cri d’une tribu lianesque ayant peuplé une île aujourd’hui disparue se situant au Nord-Est de Wimereux :
Exclamation admirative.
Ex : « Messieurs les gendarmes, mettez moi les menottes ou les poucettes. Je prends à témoin les personnes présentes que je résiste pas. Un murmure admiratif : waouhhhhhhhh…..retentit dans la salle. » (Balzac, Le Père Poireau)"
mardi 6 septembre 2016
extrait illustré de La Fille Qui par Anne à thème
Je
ne sais pas ce que je veux je ne sais pas si je vais le faire je ne
sais pas le faire je ne sais pas y aller je ne sais pas où aller dans ce
souffle cette bouche elle dit quoi cette bouche je ne sais pas si je
peux le dire je ne sais pas si j'ai bien vu je ne sais pas si j'ai
entendu de sa bouche des mots en formes de lombrics des lombrics de
poésie des lombrics comme des trous qui embrassent la bouche qui
rentrent dans la bouche et la langue qui tourne et la langue qui s'humide
qui dit l'amour qui dit Annabelle qui dit vivre qui dit claquer la
langue dans ma bouche qui dit humide de l'oeuf qui dit qui dit qui dit
je veux je ne sais pas ce que je veux je n'ai qu'à dire la langue qui
bave et qui sue je n'ai qu'à dire le front perlé de suée sur cheveux ras
de rousseur qui crient comme des chiens "waah, waah..." je ne sais pas
faire le chien il fait le chien il fait le poète, le peintre qui rumine
il germe en rumination il fait le crevé à l'intérieur de sa voix à
l'intérieur de ses poumons à l'intérieur de son coeur et pulse pulsation
pulser la pulsation la fureur la fureur la cruauté pas de bonté non non
non de la cruauté de la cruauté de la cruauté de la...
Miamousik
avec mon ami Edwin Buger > une version avec musique en impro existe >
Miamousik
D’abord
Alors
La miamousic du chat
Bracage/saccage
C’est le bastringue à tangage
Le bourdonnement
Le bruissement
Le bruit
Alors c’est le chant au clairon
à clic à clac de clairon
C’est le cancer
dis-moi cancer quand c’est canse
et
Dis-moi quand c’est quand c’est
dis-moi quand cancer > maintenant !
C’est la fanfare aux festivals des
poètes pouet pouet
Le flon flon de l’accordéon qui
fait son flon flon
Le gazouillis la gazouillisse
En harmonie du tendre
Belle histoire
LIBRETTA
Alors murmure
Mots en murmures
Murmure mûres des murs
Alors évidemment
C’est la noumba
Fête de le nouba
Allez viens danser avec moi
Au rythme de l’accordéon
Qui fait son flon flon
Allez viens danser avec moi
jéroboam de boa boé à bame
Viens danser avec moua
Orphéonise l’orchestreva tout
casser
A tout cassé
alors c’est
Quine tueur
Quine tuor
Tueur des braves dadames
florissantes
Quine tête de Marie-Antoinnette
Tueur
Qu’on lui coupe la tête
Elle arrête pas de machouiller son
pain blanc
Del dollar del
dollor
L’or en barres
L’or del dollor
del dollar
L’or en barres
Aboie aimant tant que tu peux
Aboie la jungle
Aboie l’enfant mort avant que
d’être né
Aboie l’homme la femme perdus aux
mains en suée
Voyeur voyeur voyeur
Alors c’est sexe sexe septe tueurs
Alors son sein mamelon
Disharmonie dis art momie
Nymphale
Nymplalidée
Nymphe : forme souvent immobile
pris par les insectes juste avant leur éclosion e la forme adulte
Nymphe repli membraneux de la vulve
Nymphéa
Nimphéassez
assez
assez
~ ~ ~ ~
jeudi 1 septembre 2016
Fumeur de spleen
Fumeur de spleen
Keskonsemarre Keskonrigole
Papillon
translucide
L’intimité
….erre frigide …..reste froide….comme presque morte….bref
Paradisio
T’es
hyper cool de ta life
« Je
me dirige vers le cœur mon cœur ton cœur
Mon
cœur »
Je
me dirige vers la source de ton rire
Tu
viens en moi et tes os saillants me cognent
Des
coups déjà
L’élastique
peau de ton dos glisse sous mes ongles
Par
le hublot je regarde la côte, je m’ennuie de l’éternité de ton
désir
Je
regarde ton visage tendu vers ce plaisir que tu prends en moi
Parfois
tes yeux s’entrouvrent tes lèvres s’écrasent sur ma bouche tu
romps le charme de mon voyage
Ton
plaisir qui se déverse enfin me dégoûte
ce
jus en moi qui dégouline d’ennui
Tu
salis mon ventre
Je
n’aime pas tes mots qui m’agressent avides
En
manque tu te fais violeur de mon corps et tu ris
Je
vais jouir
Tu
as la sécheresse des âmes égotistes
Tu
as l’âme sèche ~
texte de 2005
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